Crise énergétique, implications politiques

Publié le 21 octobre 2010 Lecture : 1 minute.

La vague de délestages a finalement emporté Samuel Sarr, le désormais ex-ministre de l’Énergie, limogé le 4 octobre et remplacé par Karim Wade, fils du chef de l’État. Les deux hommes entretenaient déjà des rapports en dents de scie. Brouillés au moment de l’accession au pouvoir d’Abdoulaye Wade, en mars 2000, Karim Wade et Samuel Sarr se sont réconciliés lorsque Sarr a été nommé à la tête de la Sénélec, en septembre 2003. Après un flirt de plusieurs années, les rapports entre les deux hommes se sont brutalement dégradés. En juillet 2010, leur querelle est étalée sur la place publique. En cause : les délestages répétés qui entretiennent la grogne sociale, mais aussi les visées de Karim Wade sur le secteur de l’énergie, qui intéresse des investisseurs arabes. Le chef de l’État refuse dans un premier temps de prendre parti, résiste pendant trois mois à la pression de son fils puis finit par lâcher. Non sans tenter de ménager les susceptibilités : Sarr a été nommé ministre d’État, conseiller financier d’Abdoulaye Wade, le rôle qu’il occupait lorsque le président était encore dans l’opposition.

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