Nicole Bricq : « L’Algérie n’est pas un marché, mais un partenaire »
Le premier Forum de partenariat franco-algérien, organisé par Ubifrance à l’hôtel El Aurassi d’Alger du 27 au 29 mai, réunit une centaine d’entreprises des deux pays. Objectif : nouer des partenariats et renforcer le partenariat commercial entre la France et l’Algérie.
L’hôtel El Aurassi, à Alger. L’Algérie représente le premier marché de la France en Afrique avec plus de 10 milliards d’euros échangés en 2012. DR
Publié le 28 mai 2013 Lecture : 1 minute.
« Nous espérons augmenter nos parts de marché dans le pays », confiait lundi soir dans les couloirs de l’hôtel, un chef d’entreprise français, en visite dans la capitale algérienne pour la première fois. Il n’est pas le seul dans son cas. De nombreux autres patrons de sociétés françaises évoluant dans quatre secteurs identifiés comme porteur (l’agroalimentaire, l’automobile, le BTP et la santé), ont fait le déplacement dans le cadre du premier Forum de partenariat franco-algérien organisé par Ubifrance.
Au menu de cet événement : des discours ministériels (Nicole Bricq, ministre française du Commerce extérieur et Chérif Rahmani, ministre algérien de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements), des ateliers sectoriels, des présentations sur l’économie algérienne… et surtout des rendez-vous individuels entre des entreprises de même secteur d’activités des deux pays pour éventuellement signer des accords de partenariats industriels et/ou des contrats.
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Premier marché
L’Algérie représente le premier marché de la France en Afrique avec plus de 10 milliards d’euros échangés en 2012. La France est le premier fournisseur de l’Algérie avec une part de marché de 13%, mais qui s’érode année après année. La Chine, l’Italie et l’Espagne ne sont plus très loin derrière, ce qui explique les efforts de la France pour conserver cette place.
Cela s’illustre notamment par le réchauffement des relations entre les deux pays, intervenu depuis la visite de François Hollande en Algérie en décembre dernier, ainsi que la troisième visite de Nicole Bricq depuis sa prise de fonctions. Cette dernière a notamment déclaré dans son discours de mardi : « L’Algérie doit devenir une destination naturelle pour les entreprises françaises. L’Algérie n’est pas un marché, mais un partenaire ».
