Vers un rôle moteur de l’automobile dans les économies africaines
Du 2 au 17 octobre, le Mondial de l’automobile, à Paris, présente les dernières innovations d’une industrie en crise, mais qui pourrait s’affirmer, dans les années à venir, comme un secteur qui compte dans les économies africaines.
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La Joule, voiture électrique 100 % africaine, est développé en Afrique du Sud. © OPTIMAL ENERGY
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Automobile : nouveau moteur pour l’Afrique
Plus qu’une vitrine, les salons mondiaux de l’automobile sont un stimulant pour la créativité. Les marques rivalisent d’ingéniosité pour séduire le chaland : les concept cars et les nouveaux modèles qui garniront les concessions l’année suivante sont l’atout cœur d’une industrie qui souffre depuis deux ans. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : entre 2008 et 2009, les ventes mondiales ont largement décliné (– 4,1 %). Les plans de relance américain et européens ont certes ralenti la dépression, mais non sans quelques conditions : voitures moins polluantes, moins grosses, moteurs électriques…
Les allées du Mondial de l’automobile de Paris, au Parc des expositions de la porte de Versailles, du 2 au 17 octobre, seront remplies de cette pléiade d’innovations destinées à rendre l’automobile moins gourmande et plus abordable. L’argument écologique séduit déjà au nord de la Méditerranée et fait son effet outre-Atlantique.
En Afrique, il n’a pas encore trouvé sa cible. Robustesse, design et prix restent les maîtres mots. Pas étonnant que le marché de l’occasion soit encore dynamique, alors que les ventes neuves, elles, se sont écroulées (– 22,3 % entre 2008 et 2009) : sur le continent, les plans de relance sont absents.
Là où, en Europe et aux États-Unis, l’industrie automobile est un moteur de l’économie, en Afrique la mutation débute seulement. L’usine Renault de Tanger Med, au Maroc, en est le fer de lance. Parions que, dans les années à venir, le poids de l’industrie automobile dans l’économie africaine sera appelé à croître.
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Automobile : nouveau moteur pour l’Afrique
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