Qui investit et pourquoi
À la conquête de l’or vert africain
La Banque mondiale classe les investisseurs en trois groupes. Les gouvernements d’abord : alertés par la crise alimentaire de 2008, ils sont venus trouver de l’espace pour sécuriser leurs approvisionnements alimentaires, et donc privilégier les cultures d’exportation.
Les fonds d’investissements ensuite, attirés par la rentabilité potentielle d’un secteur en pleine croissance, par des prix sur les marchés mondiaux en hausse et par un marché régional en expansion. Enfin, les agro-industriels et les traders se distinguent par la dimension des acquisitions, sans toujours proposer un projet fiable.
Les sociétés spécialisées dans les agrocarburants sont également nombreuses, et représenteraient quasiment 5 millions d’hectares. Dans une étude parue en septembre, Les Amis de la Terre Europe identifient ainsi un certain nombre de sociétés européennes : le suisse Addax Bioenergy en Sierra Leone, les britanniques Sun Biofuels en Éthiopie ou D1 Oils au Swaziland, l’italien Agroils ou encore le norvégien ScanFuel au Ghana.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
À la conquête de l’or vert africain
Les plus lus
- À Casablanca, la Joutia de Derb Ghallef en voie de réhabilitation
- Mali, Burkina, RDC, Afrique du Sud… Haro sur le néocolonialisme minier !
- Gabon : 10 choses à savoir sur la première dame, Zita Oligui Nguema
- Sénégal : à quoi doit servir la nouvelle banque de la diaspora ?
- En RDC, la nouvelle vie à la ferme de Fortunat Biselele