Calcaire, la bonne affaire
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Le Cameroun s’enorgueillissait déjà d’avoir découvert, en 2007, « la plus importante réserve diamantifère du monde » dans la région de l’Est. C’est donc avec une satisfaction renouvelée que le gouvernement a annoncé mi-septembre, via l’Institut de recherches géologiques et minières du Cameroun (IRGM), la mise au jour d’un gisement de calcaire très prometteur (350 millions de mètres cubes, exploitable pendant trente ans). Il se situe à Mintom, dans le sud-est du pays.
Les autorités ont, dans la foulée, annoncé la construction d’une cimenterie où sera produit le clinker, qui sert à la fabrication du ciment et que les deux principales cimenteries du pays devaient jusqu’à présent importer. Pour ne rien gâcher, la route qui passe à 100 km de là et qui relie Sangmélima à Ouesso (Congo) sera prochainement bitumée.
À Yaoundé, où le coût élevé du ciment avait été l’un des moteurs des émeutes de 2008, on ne cache pas sa satisfaction. « Il y a d’énormes perspectives d’emploi et on peut espérer non seulement une réduction des prix, mais aussi une plus grande disponibilité du produit sur le marché intérieur », se réjouit Christian Abolo, du ministère de l’Économie. Car, en plus d’être cher, le ciment est rare au Cameroun à cause, notamment, des exportations vers le Tchad et la Guinée équatoriale.
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