La « famille révolutionnaire » en émoi
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Le refus du gouvernement algérien d’inscrire à l’ordre du jour de la session parlementaire le projet de loi sur la criminalisation de la colonisation provoque un malaise au sein la « famille révolutionnaire » (la fraction la plus conservatrice du courant nationaliste au pouvoir), qui déplore les manœuvres dilatoires du Premier ministre Ahmed Ouyahia mais n’ose pas s’opposer frontalement au président Abdelaziz Bouteflika. Nationaliste mais opposant notoire, Moussa Touati, patron du Front national algérien (FNA), la quatrième force politique du Parlement, exige quant à lui la tenue d’un référendum populaire sur la question. S’il a peu de chances d’obtenir gain de cause, sa revendication ne manquera pas de provoquer des remous au sein des deux grandes formations nationalistes, le FLN d’Abdelaziz Belkhadem et le RND d’Ahmed Ouyahia.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »