Grands procès en vue ?
Créée en 2003 au Gabon pour (notamment) lutter contre le détournement des deniers publics, la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) envisage de renvoyer, avant la fin de l’année, au moins cinq affaires dont l’instruction est achevée devant la Cour criminelle spéciale (CCS), compétente pour juger les fonctionnaires indélicats. Des procès retentissants pourraient s’ensuivre, puisque de hautes personnalités de la République se trouveraient impliquées dans chacune des affaires concernées.
Ces derniers mois, la commission a écrit à plusieurs anciens ministres, membres notamment de l’Union nationale (opposition), pour exiger une déclaration de patrimoine. Des enquêtes sont en cours dans une cinquantaine de dossiers litigieux. Mais pour véritablement marquer la fin de l’impunité, il faudrait que la CCS, qui ne s’est pas réunie depuis le début de l’année, joue le jeu et programme des audiences.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?