Qui gère la crise des otages du Sahel ?
Services secrets, Élysée, armées… Les chefs des grands corps de la sécurité nationale activent leurs réseaux dans le Sahel.
À Paris, c’est la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), alias « la piscine », qui centralise toutes les informations concernant l’affaire des sept otages détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Son patron, le préfet Erard Corbin de Mangoux, sillonne le Sahel depuis deux ans et a noué un contact privilégié avec le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz. Comme son nom l’indique, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) se consacre beaucoup plus à la lutte antiterroriste sur le territoire français. Mais son patron, le « superflic » Bernard Squarcini, est un fidèle de Nicolas Sarkozy et un vieil ami des chefs de la sécurité algérienne. « À Alger, il a encore plus de contacts que les gens de la piscine », estime un connaisseur. L’état-major des armées, représenté pas l’amiral Édouard Guillaud, participe également aux conseils de défense et de sécurité restreints présidés par Sarkozy (quatre en sept jours). Comme d’habitude, c’est Claude Guéant, le secrétaire général de l’Élysée, qui est chargé de coiffer tous ces grands commis et de gérer les relations politiques avec les pays de la sous-région.
Retrouver notre enquête "Terrorisme : le Mali dans la guerre" dans le numéro 2594 de Jeune Afrique, en kiosques jusqu’au 2 octobre.
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