Chantons la négritude
La poésie, on le sait, est une affaire de rythme. Sa beauté procède d’une alchimie de mots dont seul le poète a le secret. Mais imaginez qu’on y ajoute de la musique, cela donne quelque chose d’unique, de vivant. C’est à cet exercice que s’est livré Bernard Ascal sur le double CD intitulé Poètes de la négritude, 50 ans – Les indépendances, récompensé du Coup de cœur 2010 de l’Académie Charles-Cros. Le premier CD, Voix fondatrices, met en musique et en chansons les poèmes d’Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon Gontran Damas. Le deuxième, Avant/Ailleurs/Aujourd’hui, est consacré à des poètes aussi divers que Langston Hughes, Édouard Maunick, Véronique Tadjo, Jacques Rabemananjara, Jean-Marie Adiaffi, René Depestre… Évidemment, Bernard Ascal, auteur déjà de Douze poètes francophones (2005), Senghor-Césaire-Damas (2006), Aimé Césaire. Cahier d’un retour au pays natal (2008), n’est pas un chanteur. Mais sa voix et sa musique rappellent un peu les chanteurs français dits « à textes ». Justement, Senghor était un chantre du métissage.
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