Ministres non partisans ?
Le 4 août, les Kényans ont, à une large majorité, dit oui à une nouvelle Constitution. Si les opposants au texte, à l’instar du ministre de l’Éducation supérieure, ont accepté leur défaite sans rechigner, sa mise en place ne devrait être effective qu’après les élections générales de 2012. C’est du moins ce qui ressort de la polémique qui a touché, début septembre, plusieurs membres du gouvernement – et non des moindres.
Des parlementaires appartenant au Parliamentary Caucus on Reforms ont demandé à plusieurs ministres de se mettre en accord, avant le 28 septembre, avec l’article 77(2), qui spécifie que « toute personne nommée à un poste ministériel ne peut exercer de responsabilités au sein d’un parti politique ». Sont ainsi visés le président Kibaki lui-même, comme chef du Party of National Unity, le Premier ministre, chef de l’Orange Democratic Movement-Kenya, mais aussi le vice-président, Kalonzo Musyoka, le vice-Premier ministre, Uhuru Kenyatta, et bien d’autres encore. Pour l’heure, la mise en œuvre de l’article 77(2) a été repoussée de deux ans.
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