Les pénalités créent des frictions

La Guinée équatoriale renâcle à payer les pénalités dues au retrait anticipé de certains de ses placements à la Beac. Libreville et Yaoundé s’en sont déjà acquitté.

Clochemerle à la BEAC. © Diego Ravier pour J.A.

Clochemerle à la BEAC. © Diego Ravier pour J.A.

Publié le 8 septembre 2010 Lecture : 1 minute.

Lors du conseil d’administration de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) qui devait se réunir ce mercredi 7 septembre, les administrateurs devaient évoquer un sujet qui écorne de nouveau l’image de l’institution. En 2009, pour faire face à la crise, le Gabon, le Cameroun et la Guinée équatoriale avaient procédé à un retrait anticipé de leurs placements auprès de la Beac.

Une demande qui est toujours soumise à des pénalités… que la Beac a oublié d’exiger. « Simple problème technique », y explique-t-on. Si Libreville et Yaoundé ont payé depuis, Malabo refuse d’acquitter les 7 milliards de F CFA (10 millions d’euros) qu’on lui réclame et demande une enquête. La régularisation des pénalités avait été arrêtée lors du précédent conseil d’administration de la Beac, le 25 juin, après validation par des commissaires aux comptes des montants réclamés.

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Au Gabon, par ailleurs, l’enquête judiciaire destinée à faire la lumière sur les détournements (30 millions d’euros) à la Beac, révélés par Jeune Afrique en septembre 2009, a pris du retard. Le juge d’instruction chargé du dossier, Jean-Bedel Moussodou, a été muté à Lambaréné à la suite d’un conseil supérieur de la magistrature qui s’est tenu à la mi-août. Il a été remplacé au poste de premier juge d’instruction par Erlyne Damas, qui, à ce titre, héritera de ce dossier brûlant.

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