L’agriculture, un filon négligé
« Il faut mettre l’accent sur l’agriculture », plaide Jérôme Roux, attaché économique et commercial à l’ambassade de Belgique à Kinshasa. « C’est la première richesse du pays avant les mines. Contrairement à une idée reçue, c’est le secteur qui emploie le plus et qui crée le plus de richesses en RD Congo. En plus, le coût des investissements y est moindre que dans les mines. » Et la marge de manœuvre est vaste : seules 10 % des terres cultivables sont exploitées.
L’agriculture contribue déjà pour 37 % au PIB du pays, contre 13,4 % pour les mines et 12,6 % pour l’industrie. Selon Jérôme Roux, l’agriculture congolaise est la sixième du monde, mais la deuxième en termes de potentiel, derrière le Brésil. C’est d’ailleurs dans la région de Yangambi, dans l’est du pays, sur la rive droite du fleuve Congo, que sont originaires les plants de cacao, particulièrement productifs et résistants aux maladies, qui sont cultivés en Côte d’Ivoire.
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