Un procès tronqué
C’est dans une ambiance tendue que s’est déroulé le procès, les 26 et 27 août. Des dizaines de partisans de Ravalomanana ont envahi la salle du tribunal, le premier jour, avant de la quitter, à la suite des avocats de la défense. Ces derniers avaient demandé un report de l’audience et ont décidé de boycotter la suite des débats après le rejet de leur demande. « Nous avons estimé qu’il s’agissait d’une grave atteinte aux droits de la défense », explique Me Jacques Belot, l’un des avocats du président déchu. Selon la défense, Ravalomanana ne peut être jugé, en tant qu’ancien président, par une cour ordinaire. Par ailleurs, les avocats dénoncent une instruction « à charge ». De fait, les accusés ont été défendus par des avocats commis d’office qui n’ont pas eu accès au dossier d’accusation.
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