Le président peut respirer
Malgré les déclarations de façade, il sera très compliqué pour les députés d’obtenir la majorité nécessaire pour saisir à la Haute Cour de justice à l’encontre du président béninois Boni Yayi, dans l’affaire de fraude pyramidale de ICC Services.
![Le président béninois Boni Yayi. © Luc Gnago/Reuters](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/09/01/001092010145742000000boni-yayi.jpg)
Le président béninois Boni Yayi. © Luc Gnago/Reuters
Officiellement, les députés qui ont lancé la procédure contre le président béninois, Boni Yayi, dans l’affaire ICC Services sont déterminés à aller jusqu’au bout. En coulisses, ils se rendent à l’évidence. Il va être difficile d’obtenir les 56 signatures – soit la majorité requise sur les 83 sièges de l’Assemblée nationale – pour saisir la Haute Cour de justice. « Il n’est pas certain que la volonté des parlementaires soit d’aller jusqu’au clash. En revanche, le lancement de la procédure a suffi à entacher l’autorité du chef de l’État », assure un membre de la mouvance présidentielle. « Peut-ÂÂon se permettre une crise institutionnelle à sept mois de l’élection présidentielle ? » s’interroge un leader de l’opposition.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »