Le président peut respirer

Malgré les déclarations de façade, il sera très compliqué pour les députés d’obtenir la majorité nécessaire pour saisir à la Haute Cour de justice à l’encontre du président béninois Boni Yayi, dans l’affaire de fraude pyramidale de ICC Services.

Le président béninois Boni Yayi. © Luc Gnago/Reuters

Le président béninois Boni Yayi. © Luc Gnago/Reuters

Publié le 1 septembre 2010 Lecture : 1 minute.

Officiellement, les députés qui ont lancé la procédure contre le président béninois, Boni Yayi, dans l’affaire ICC Services sont déterminés à aller jusqu’au bout. En coulisses, ils se rendent à l’évidence. Il va être difficile d’obtenir les 56 signatures – soit la majorité requise sur les 83 sièges de l’Assemblée nationale – pour saisir la Haute Cour de justice. « Il n’est pas certain que la volonté des parlementaires soit d’aller jusqu’au clash. En revanche, le lancement de la procédure a suffi à entacher l’autorité du chef de l’État », assure un membre de la mouvance présidentielle. « Peut-ÂÂon se permettre une crise institutionnelle à sept mois de l’élection présidentielle ? » s’interroge un leader de l’opposition.

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