Médicaments : la guerre des génériques
Quinze multinationales du Nord se partagent plus de la moitié des 600 milliards d’euros du marché mondial des médicaments. Mais l’arrivée massive des génériques, qui représentent déjà un volume d’affaires de 68 milliards d’euros (122 milliards prévus en 2015), a mis sur le devant de la scène de nouveaux acteurs.
Santé : l’Afrique au banc d’essai
D’abord sur leurs propres marchés, puis en Afrique : « Les groupes indiens sont très présents dans les marchés publics à bas prix », explique Didier Rousselle, vice-président Afrique de Sanofi-Aventis. Les indiens Ranbaxy, Dr Reddy’s ou Cipla ont bousculé les Pfizer, Merck, Novartis, Sanofi-Aventis ou encore GlaxoSmithKline (GSK), le top 5 mondial.
Ce marché suscite les convoitises. Le rachat en 2008 de Ranbaxy pour 5 milliards de dollars (environ 3,2 milliards d’euros à l’époque) par le japonais Daiichi Sankyo pourrait n’être que le début d’une longue série. Dans le sillage de ses concurrents, et face aux puissantes filiales de ceux-ci dédiées aux génériques (Sandoz pour Novartis, GenMed pour Pfizer…), le groupe français Sanofi-Aventis, numéro un sur le continent, a réalisé une série d’acquisitions en 2009 : les spécialistes du générique Zentiva (République tchèque), Kendrick (Mexique) et Medley (Brésil).
« Nous développons plus fortement notre gamme de génériques. La stratégie adoptée consiste à mettre l’accent sur la production locale [le groupe possède six usines en Afrique, NDLR] et les acquisitions extérieures », assure ainsi Didier Rousselle.
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