Le Sahel a les pieds dans l’eau
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Un an après, le spectre d’un « nouveau 1er septembre » a refait surface au Burkina. Fin juillet, des pluies diluviennes ont provoqué de graves inondations dans le centre et l’est du pays. Les autorités font état de 31 000 sinistrés, et 14 personnes sont mortes noyées. Niamey, la plus forte crue du fleuve Niger enregistrée depuis 1929 a fait plus de 5 500 sinistrés début août. Les inondations ont aussi frappé l’ouest et le sud du pays. Des centaines d’hectares de cultures ont été endommagés et des milliers de têtes de bétail ont péri.
Également touchés : le Ghana (40 morts et 25 000 sans-abris), la Côte d’Ivoire (11 morts), le Nigeria (100 000 agriculteurs privés de récoltes), la Centrafrique… Au Tchad, le Premier ministre a lancé un appel « aux bonnes volontés » pour faire face à « des risques d’inondations nécessitant le déplacement des populations ». À Faya-Largeau, chef-lieu du nord du Tchad, l’eau a détruit les maisons et tué les animaux. Le gouvernement tchadien a proposé de déplacer la ville à 30 km plus au sud.
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