Relève en vue pour les « mercenaires »
Une dizaine de pilotes d’hélicoptère tchadiens doivent être formés en France à partir du mois d’octobre. Ils devraient permettre à N’Djamena de remplacer une partie des étrangers engagés comme « mercenaires ».
![Un hélicoptère d’attaque MI24. © DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/08/26/026082010173824000000mi24.jpg)
Un hélicoptère d’attaque MI24. © DR
Le Tchad veut-il faire des économies sur les contrats qu’il signe avec les « mercenaires » russes, algériens et mexicains qui pilotent ses hélicoptères d’attaque MI17 et MI24 ? À partir du mois d’octobre, une dizaine de jeunes élèves tchadiens sont attendus sur la base de Dax, dans le sud-ouest de la France. Ils pourraient être initiés au pilotage d’un hélicoptère sur les petits EC120 « Colibris » de l’entreprise Helidax. Depuis quelques mois, des dizaines de pilotes d’hélicoptère des armées française et belge sont formés par cette société privée qui travaille sous contrat avec le ministère français de la Défense. Après les États-Unis et le Royaume-Uni, la France commence à « externaliser » la formation de ses pilotes. Et le Tchad pourrait y trouver son compte.
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