Pas de fusion dans l’opposition

Les leaders de l’opposition au lancement, le 15 novembre dernier, de la Coalition pour l’alternance. © Wils Yanick Maniengui/AFP

Les leaders de l’opposition au lancement, le 15 novembre dernier, de la Coalition pour l’alternance. © Wils Yanick Maniengui/AFP

GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 24 août 2010 Lecture : 1 minute.

Entre l’Union nationale, que dirige Zacharie Myboto, et l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), la coalition constituée autour de l’Union du peuple gabonais (UPG) de Pierre Mamboundou, des pourparlers ont lieu. Mais, selon certaines indiscrétions – et contrairement à une rumeur insistante –, il n’a jamais été question d’une éventuelle fusion. Selon un témoin, les discussions portent sur la stratégie commune à adopter en vue des législatives de 2011. Si le candidat de l’un des blocs paraît en position de l’emporter, l’autre s’abstiendra de présenter un candidat. Ce partage du territoire pourrait prendre pour base, dans chaque région, les résultats de la dernière présiden­tielle. Ainsi, dans la Nyanga, la Ngounié et l’Ogooué maritime, régions qui ont massivement voté Mamboundou, les candidats de l’ACR n’auraient pas de concurrents issus de l’opposition. L’Union nationale se réserverait l’Estuaire et les régions du Nord, fiefs respectifs de Jean Eyeghe Ndong et d’André Mba Obame, ainsi que les circonscriptions remportées aux dernières municipales par l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD), l’ancien parti de Zacharie Myboto. En cas de victoire aux législatives, les opposants envisagent par ailleurs de mettre en place une plateforme de gouvernement.

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