École d’été tunisienne
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Après Casablanca et Ouagadougou, Tunis a accueilli, du 29 juillet au 6 août, à la Cité des sciences, la troisième édition de l’École d’été de la francophonie, organisée, avec l’appui du gouvernement tunisien, par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Cent jeunes représentant le monde francophone ont planché sur le thème « Jeunesse et diversité au service de la paix », mettant l’accent sur la promotion de la gouvernance démocratique et des droits de l’homme à partir notamment de la déclaration de Bamako, sur le développement durable, l’entrepreneuriat social et l’environnement, ainsi que sur la culture numérique, les TIC et la cybercriminalité. La sensibilisation à ces problématiques vise à vulgariser une conduite citoyenne et à promouvoir le principe de vigilance.
« Ces journées de travail sont un rendez-vous permettant d’évaluer nos compétences et de les améliorer », a déclaré l’Haïtien Josemar Saint Victor, tandis que Farah Abdessatar, du Liban, insiste sur le français comme fil conducteur dans la diversité. « Constituer des réseaux en donnant la parole aux jeunes permettra de faire un bon lobbying sur les enjeux auxquels nous sommes confrontés », a souligné Kassim Doremba, du Canada.
En partenariat avec l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco) et la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des pays ayant le français en partage (Confejes), l’OIF mettra à profit cette école d’été, qui coïncide avec l’année internationale de la jeunesse, pour présenter, lors du XIIIe Sommet de la Francophonie, en octobre prochain, à Montreux, en Suisse, les propositions concrètes des jeunes pour l’élaboration d’une stratégie pour la jeunesse.
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