Malaise à la présidence

cecile sow

Publié le 9 août 2010 Lecture : 1 minute.

Le président bissau-guinéen a perdu le peu de sérénité qu’il lui restait. Depuis le coup de force du général António Indjai contre le chef d’état-major des forces armées, le 1er avril, on frôle même la panique. Pour preuve : Malam Bacai Sanhá a donné son accord au déploiement d’une mission de stabilisation en Guinée-Bissau. L’objectif ? Ramener l’ordre dans un pays victime du trafic de drogue et des règlements de compte à répétition.

Le fait que les assassins du président João Bernardo Vieira et du général Tagmé Na Waié courent toujours ne contribue certes pas à la tranquillité d’esprit de l’actuel chef de l’État. Mais la décision de Sanhá constitue, de l’avis général, un aveu d’impuissance.

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L’envoi de cette mission est évoqué depuis plusieurs mois, mais ses attributions n’ont pas été précisées. Tout juste sait-on qu’elle devrait comporter des éléments de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, de l’Union africaine et de la Communauté des pays de langue portugaise. Officiellement, l’armée a approuvé la décision de Sanhá, mais il se murmure en coulisses que jamais elle ne laissera une force d’interposition diminuer son influence.

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