Condamnations en série
De lourdes peines pour quatre militants angolais des droits de l’homme (un universitaire, un avocat, un prêtre et un ancien policier). Ils étaient accusés d’être liés aux auteurs de l’attaque qui a pris pour cible l’équipe de foot du Togo, le 8 janvier, dans l’enclave de Cabinda.
La justice angolaise leur reprochait d’avoir rencontré, à Paris, des chefs du Front de libération de l’enclave de Cabinda (Flec). Ils auraient également eu en leur possession des documents de ce mouvement séparatiste très divisé, dont une branche a revendiqué l’attentat qui a visé, deux jours avant la Coupe d’Afrique des nations, l’autocar de la sélection togolaise.
L’ONG Amnesty International a condamné ce verdict, regrettant que la justice angolaise utilise cette attaque pour faire taire les opposants. Même chose pour Human Rights Watch, qui dénonce un procès politique. Quant aux quatre condamnés, ils auraient en fait rencontré des dirigeants du Flec pour tenter de renouer le dialogue avec le gouvernement et mettre un terme à des décennies de violence dans la province.
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