Rail ou fleuve, quelle voie choisir ?
Mines : le sous-sol africain a la cote
Les réserves de charbon du pays, estimées à 23 milliards de tonnes, pourraient être en partie transportées par barge sur le Zambèze, a déclaré le 23 juillet le directeur national des mines, Eduardo Alexandre. Le défi est immense car le fleuve est parsemé de rapides réputés infranchissables. Les 200 km qui séparent Tete (où se trouve le charbon) de l’océan Indien pourraient cependant être dragués pour la circulation de barges.
Ce serait un minimum vital : le chemin de fer de Sena, qui vient d’être remis en service, ne pourra transporter jusqu’au port de Beira (centre) que 5 millions de tonnes de charbon, au mieux, sur les 8 millions qui devraient être produites dans les deux ans. La situation deviendra vite intenable, puisque le pays prévoit une production de 50 millions de tonnes en 2015.
Si le fleuve est la solution préférée du minier australien Riversdale, le brésilien Vale entend plutôt construire un nouveau chemin de fer, depuis Moatize (près de Tete) jusqu’au port de Nacala (au nord), en coupant la pointe sud du Malawi. Mais il est plutôt réticent à partager ses infrastructures. Une position que réprouve Eduardo Alexandre : « La loi mozambicaine ne saurait autoriser cela », s’est-il offusqué.
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