Rail ou fleuve, quelle voie choisir ?

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 12 août 2010 Lecture : 1 minute.

Mines : le sous-sol africain a la cote
Issu du dossier

Mines : le sous-sol africain a la cote

Sommaire

Les réserves de charbon du pays, estimées à 23 milliards de tonnes, pourraient être en partie transportées par barge sur le Zambèze, a déclaré le 23 juillet le directeur national des mines, Eduardo Alexandre. Le défi est immense car le fleuve est parsemé de rapides réputés infranchissables. Les 200 km qui séparent Tete (où se trouve le charbon) de l’océan Indien pourraient cependant être dragués pour la circulation de barges.

Ce serait un minimum vital : le chemin de fer de Sena, qui vient d’être remis en service, ne pourra transporter jusqu’au port de Beira (centre) que 5 millions de tonnes de charbon, au mieux, sur les 8 millions qui devraient être produites dans les deux ans. La situation deviendra vite intenable, puisque le pays prévoit une production de 50 millions de tonnes en 2015.

la suite après cette publicité

Si le fleuve est la solution préférée du minier australien Riversdale, le brésilien Vale entend plutôt construire un nouveau chemin de fer, depuis Moatize (près de Tete) jusqu’au port de Nacala (au nord), en coupant la pointe sud du Malawi. Mais il est plutôt réticent à partager ses infrastructures. Une position que réprouve Eduardo Alexandre : « La loi mozambicaine ne saurait autoriser cela », s’est-il offusqué.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Dans le même dossier

Petits filons, gros profits

Le projet Benga, une des réserves à Tete de la compagnie australienne Riversdale. © Scott Douglas

Tete, future capitale du charbon