OPA sud-africaine sur la CAF ?

Issa Hayatou n’a, pour l’instant, manifesté aucune intention de passer la main en 2013. © AFP

Issa Hayatou n’a, pour l’instant, manifesté aucune intention de passer la main en 2013. © AFP

GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 5 août 2010 Lecture : 1 minute.

Portée par le succès de la Coupe du monde 2010, la Fédération sud-africaine de football (Safa) part à la conquête du continent. Chief Mwelo Nonkonyama, son vice-président, a annoncé qu’elle envisageait de proposer la candidature de Danny Jordaan, ancien de la maison et patron du comité d’organisation du Mondial, à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF). « Nous voulons transformer le football. Pas seulement en Afrique, mais aussi dans le reste du monde », ambitionne-t-il.

« Je n’ai encore pris aucune décision quant à mon avenir », tempère néanmoins l’intéressé, un métis né à Port Elizabeth il y a presque cinquante-­neuf ans. Il sait en effet que ce nouveau défi n’est pas gagné d’avance. Réélu sans opposition en 2009 pour un nouveau mandat de quatre ans, Issa Hayatou n’a manifesté aucune intention de passer la main en 2013. Et si, d’aventure, l’idée l’en prenait, le choix de son successeur se discuterait au sein du cercle restreint des apparatchiks de la fédération, qui verrouillent le comité exécutif. À moins que le dernier mot ne revienne au président en exercice.

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Après la défection de son favori – le Gambien Omar Sey, nommé ministre dans son pays –, Yidnekatchew Tessema, malade, avait désigné Hayatou pour lui succéder. Après le décès de l’Éthiopien, survenu en 1987, Mohamed Abdelhalim, l’intérimaire chargé d’expédier les affaires courantes jusqu’à la fin du mandat, a respecté ses dernières volontés. Un temps intéressé par le fauteuil du « lamido du football africain », l’Ivoirien Jacques Anouma y a finalement renoncé et s’est résolu à attendre l’ouverture de la succession.

Misant sur l’impopularité d’Hayatou, conséquence de sa gestion controversée des suites de l’attentat de Cabinda, en janvier, les Sud-Africains ont choisi de discuter avec chaque fédération nationale. Ils en sont convaincus : Jordaan n’a de chance de l’emporter que si se dégage autour de sa candidature un « consensus ». Vaste programme !

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