Les projets africains en question

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© Vincent Fournier pour JA

Publié le 2 août 2010 Lecture : 1 minute.

La chute de la maison BP aura-t-elle un impact sur ses activités et ses investissements annoncés sur le continent ? La question taraude ses partenaires africains. Le groupe britannique s’est notamment engagé, avant la catastrophe du golfe de Mexique, dans d’importants projets d’exploration et de production, mais aussi de distribution de produits dans plusieurs pays.

En Algérie, où il représente environ 20 % des exportations de gaz, le groupe a annoncé en 2009 des investissements de 3 milliards d’euros sur les sept prochaines années pour le développement de nouveaux champs. En mars dernier, Sipho Maseko, son Monsieur Afrique, affirmait : « Nous avons d’importantes opérations en Angola, au Mozambique, en Afrique du Sud, en Algérie, en Égypte et en Libye. Nous allons continuer à investir et nous renforcer sur ces marchés. »

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Ces projets restent-ils d’actualité dans le contexte difficile que traverse le groupe ? L’accord qu’il a conclu le 19 juillet avec l’Égypte semble confirmer le maintien de son intérêt pour le continent. Estimé à près de 7 milliards d’euros, ce nouveau projet égyptien devrait permettre de « débloquer d’importantes ressources gazières dans l’ouest du delta du Nil et ainsi permettre à l’Égypte de compter parmi les principaux producteurs de pétrole et de gaz », selon les responsables de la compagnie. Sur l’ensemble du continent, le groupe BP est essentiellement présent en aval (raffinerie et distribution) dans une vingtaine de pays.

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