Bernard, ou comment s’en passer

FRANCOIS-SOUDAN_2024

Publié le 26 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

Qui a osé dire que Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, n’avait plus l’oreille de son chef ni la main sur les dossiers sensibles du continent ? Les deux images ci-contre, glanées en ce premier semestre de 2010 et demeurées jusqu’ici injustement inédites, rétablissent enfin la vérité. À gauche, c’est clair. Nicolas Sarkozy, manifestement euphorique (le service à bord ?), loupe une marche de l’échelle de coupée lors de son arrivée à l’aéroport de Kigali, le 25 février. Qui, d’un geste prompt, l’empêche d’exécuter le vol plané dont les paparazzis auraient fait leur miel ? Bernard, l’indispensable Bernard.

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À droite, de quoi s’agit-il ? Réponse A : deux danseurs de tango esquissant un paso doble. Réponse B : un couple fraîchement pacsé à la sortie de la mairie. Réponse C : notre french doctor, incontournable dès qu’il s’agit de soulager les peines de coeur, surpris en pleines effusions empathiques avec le président gabonais Ali Bongo Ondimba, le 31 mai à Paris. Chacun aura deviné, bien sûr. Quant au ministre, qu’il m’est arrivé plus d’une fois de défendre dans ces colonnes, mais que je sens ces temps-ci, à l’approche du remaniement d’octobre, plutôt déprimé – « Je serai bien viré un jour », répète-t-il, lucide et résigné –, j’ose croire qu’il me pardonnera d’avoir voulu, en lieu et place de cet édito, vous faire sourire…

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