Relents de xénophobie
Félicitée de toutes parts pour son organisation du Mondial 2010, l’Afrique du Sud craint que l’effet Coupe du monde ne soit de courte durée. Le 11 juillet, des boutiques détenues par des étrangers – des Somaliens pour la plupart – ont été pillées dans la province du Cap occidental. Redoutant une nouvelle vague de violences xénophobes, semblable à celle qui avait fait une soixantaine de morts en mai 2008, plusieurs dizaines d’immigrés se sont réfugiés dans les commissariats.
Le président Jacob Zuma a tenu à minimiser la gravité de la situation en affirmant que les gens ont fui « en raison de rumeurs et non parce qu’il y avait quelque chose de concret ».
Il y a deux ans, des Sud-Africains pauvres s’en étaient pris à des Zimbabwéens, des Mozambicains ou des Nigérians, qu’ils accusaient de voler leurs emplois. Thabo Mbeki, alors à la tête du pays, avait tardé à envoyer l’armée sur les lieux. Depuis, des attaques isolées ont continué à viser les étrangers.
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