Trop petite, la miss ?

La miss dément avoir triché sur sa taille. © D.R.

La miss dément avoir triché sur sa taille. © D.R.

Publié le 21 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

Il a suffi de quelques centimètres pour déclencher une polémique. Miss Supranational Cameroun, Estelle Crescence Essame, a été destituée du titre qu’elle avait décroché le 24 juin. Après mesure en bonne et due forme, sa taille n’atteignait pas le minimum requis pour le concours (1,70 m). La belle n’atteindrait en réalité que 1,67 m au lieu du 1,71 m qu’elle avait indiqué sur sa fiche d’inscription et qui figure sur sa carte d’identité. Du côté de l’organisation, c’est un problème… de taille ! Sama Ndongo, le responsable de l’élection, à l’origine de la vérification, a confirmé qu’elle avait perdu son titre, même si la prétendue fraude n’a été constatée qu’une fois la Miss élue. La jeune Estelle, elle, s’accroche à son écharpe et crie à la cabale, martelant qu’elle n’a pas reçu de document annonçant sa disqualification. « On m’a accusée de tricherie et traitée de tous les noms », s’est-elle indignée lors d’une conférence de presse, avant d’annoncer qu’elle allait porter plainte, ressortant ses précédents titres pour attester de sa bonne foi : Miss Après-Midi des Traditions en 2008, finaliste Miss Cameroun en 2009…

La polémique n’étonne pas le monde du spectacle. Les concours de beauté sans scandale sont bien rares. Les désormais célèbres crêpages de chignon entre Geneviève de Fontenay et ses Miss France ne sont donc pas des cas isolés. En 2002, la toute première Miss Cameroun a été destituée à cause d’une mésentente sur le choix du gestionnaire de son image. Plus récemment, Miss USA 2010 a créé le scandale après la diffusion de photos datant de 2007 où elle apparaît en pleine démonstration de pole dance, la spécialité des clubs de striptease.

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