Un pasteur sous surveillance

J. Binguimale (au centre) avec J.-E. Koyambounou (g., vice-président de la CEI). © Vincent Fournier/J.A.

J. Binguimale (au centre) avec J.-E. Koyambounou (g., vice-président de la CEI). © Vincent Fournier/J.A.

FRANCOIS-SOUDAN_2024

Publié le 28 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

C’est à elle que revient la lourde charge d’organiser les élections générales et d’en proclamer les résultats provisoires. Forte de 31 membres permanents (représentants des partis politiques et de la société civile), la Commission électorale indépendante (CEI) centrafricaine a pour président élu une personnalité atypique : Joseph Binguimale, 60 ans.

Ce fils d’imam né dans le sud du Tchad a été mécanicien chez Renault à Boulogne-Billancourt, responsable du parc auto de l’empereur Bokassa, représentant du groupe Bolloré sur le Beach de Brazzaville, avant de devenir l’un des pasteurs évangéliques les plus influents au sein de la communauté africaine de France. Entre-temps, Binguimale a vécu un moment aux États-Unis, où il s’est lié avec les baptistes de la Fondation Carter. Rentré au pays il y a à peine un an, il a été quelque temps accusé par l’opposition de manquer de neutralité – en clair : de « rouler » pour François Bozizé. Mais si l’on en croit le premier vice-président de la CEI, Jean-Édouard Koyambounou, proche de l’opposant Martin Ziguélé, il ne s’agissait là que d’un simple « malentendu ». Il n’empêche : le pasteur est désormais sous observation. Pour ne pas dire sous surveillance…

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