Les héritiers d’Amadou et Mariam

Smod, le groupe du fils du célèbre couple malien, sort un album chez Because Music. Du rap groovy et funky.

Les chanteurs du groupe Smod, en juin 2010 à Paris. © Camille Dubruelh pour J.A.

Les chanteurs du groupe Smod, en juin 2010 à Paris. © Camille Dubruelh pour J.A.

Publié le 19 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

C’est du rap. Groovy, souriant, assoupli de guitare et ballades folks, sans pour autant exclure les pics d’énergie (« J’ai pas peur du micro », ou le très funky « Ambola »). Smod apporte un vent de fraîcheur salutaire dans le monde du hip-hop. Même si les textes, en bambara et en français, de ce trio malien ne bousculent pas nécessairement les clichés. Les dirigeants africains, encore une fois, en prennent pour leur grade.

La force de Smod tient dans l’harmonisation des voix, le sens de la mélodie… et le coup de pouce, à la réalisation artistique, d’un ami de la famille. Dans Smod, il y a Ousco, Donsky et… Sam, le fils d’Amadou et Mariam. Ce détail explique l’habillage musical, immédiatement reconnaissable. Manu Chao est dans l’affaire. Si l’histoire de Smod a commencé comme n’importe quelle histoire de copains qui ont envie de faire un truc ensemble, celle de cet album (leur troisième), intitulé Smod, débute en 2005, sur la terrasse d’Amadou et Mariam, durant l’enregistrement de Dimanche à Bamako, réalisé par Manu Chao. Quand les séances d’enregistrement étaient terminées, celui-ci rejoignait les jeunes gens avec sa guitare. La graine du joli fruit à venir était semée.

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Retrouver l’interview vidéo de Smod ici.

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Les chanteurs du groupe Smod, en juin 2010 à Paris. © DR

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