C’est parti pour les autoroutes solaires

Publié le 14 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

Le 5 juillet, 12 partenaires industriels et financiers*, majoritairement français et emmenés par le groupe Réseau de transport d’électricité (RTE), filiale d’EDF, ont signé un protocole d’accord à Paris pour concevoir un réseau de câbles sous-marins destiné à acheminer vers les économies situées au nord de la Grande Bleue l’électricité produite au sud à partir de l’énergie solaire. Son nom : Transgreen. « L’idée d’une interconnexion entre les deux rives de la Méditerranée est très ancienne, le Plan solaire méditerranéen l’a remise d’actualité », rappelle André Merlin, président du conseil de surveillance de RTE. Le plan solaire prévoit la construction à l’horizon 2020, au sud et à l’est du bassin méditerranéen, de nouvelles capacités de production d’énergies renouvelables de 20 gigawatts (GW). « Le consortium Transgreen sera opérationnel vers la fin de 2010. Il se donnera un an pour établir un schéma directeur dont l’objectif sera le transport de 5 GW par an, soit le quart de la production du plan solaire », note André Merlin. Cinq interconnexions (voir schéma), nécessitant autour de 1 milliard d’euros d’investissement chacune, sont prévues d’ici à 2020. Transgreen est par ailleurs en contact avec les promoteurs du plan solaire marocain et avec les Allemands de Desertec, un projet qui doit fournir 15 % de l’électricité européenne en 2040 à partir de centrales solaires réparties dans le Sahara. Transgreen négocie également pour faire entrer des partenaires du Sud à son tour de table. L’ONE au Maroc et Sonelgaz en Algérie pourraient être les prochains membres.

* AFD, Alstom, Areva, Atos Origin, DCD Infrastructure, EDF, Nexans, Prysmian, RED Electrica de Espana, RTE, Siemens, Taqa Arabia.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires