Repenser les programmes
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Cinquante ans après les indépendances, la question continue de se poser aux anciennes colonies françaises. Faut-il garder ce qui relève de l’héritage colonial ou mettre en place un système d’éducation propre à chaque pays ? Entre autres dilemmes, c’est ce sujet qu’ont traité les Assises sur les réformes curriculaires (c’est-à-dire sur le contenu et la forme de l’enseignement), qui se sont tenues à Brazzaville du 5 au 9 juillet, à l’initiative de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (Adea), de la Conférence des ministres de l’Éducation des pays ayant le français en partage (Confemen) et du Bureau régional pour l’éducation en Afrique (Unesco-Breda).
Au cœur des débats : la réforme des méthodes et des contenus conduisant à l’acquisition de compétences, l’ajustement de la formation initiale des enseignants, la production locale des manuels scolaires. Comme l’a indiqué Rosalie Kama-Niamayoua, la ministre congolaise de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, « ce qui est déterminant dans tout système éducatif, ce n’est pas de mesurer combien d’enfants sont scolarisés, mais ce qu’ils apprennent et comment ils apprennent ».
Les participants n’ont pu cependant que constater et regretter que, dans un contexte de crise économique, les budgets déjà généralement beaucoup trop maigres ne devraient malheureusement pas grossir.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Côte d’Ivoire : à quoi joue Guillaume Soro avec Alassane Ouattara ?
- Afreximbank est-elle encore une banque de développement ?
- Brice Clotaire Oligui Nguema aux Gabonais : « Vous n’avez qu’un seul chef, moi »
- Guinée : près de trois ans après la chute d’Alpha Condé, que reste-t-il du RPG ?
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?