CCI, objectif coopération

Publié le 15 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) africaines demeurent trop souvent sous-performantes en matière de soutien au secteur privé. Engluées dans une culture administrative et parfois trop politisées, elles ont bien du mal à remplir leurs missions : appui aux entreprises, diffusion d’informations économiques, formation professionnelle, lobbying…

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Plaquette publicitaire des « Universités de la coopération » de la CPCCAF.

Consciente de ces lacunes, la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF) – créée en 1973 sur une initiative conjointe des présidents Pompidou, Senghor et Houphouët-Boigny – a organisé les premières Universités de la coopération à HEC Paris, du 29 juin au 7 juillet. Plus de 120 cadres et 30 présidents de Chambres, venus de 24 pays, ont suivi 13 séminaires. « Puisqu’il y a de gros besoins, à nous d’être plus entreprenants », explique Stéphane Cormier, délégué permanent de la CPCCAF. « Nous sommes les seules organisations structurées capables de mener rapidement des opérations de soutien », ajoute Pierre Simon, président de la CCI de Paris. Des initiatives lui donnent raison.

Des patrons satisfaits

La Chambre régionale de Rouen a ainsi organisé la première convention d’affaires Africa-Europa, en avril, réunissant plus de 400 entreprises, dont près de 200 africaines. Le taux de satisfaction a dépassé les 90 %. « Et un patron satisfait, c’est un patron qui a signé un contrat », se réjouit Vianney de Chalus, président de la CCI du Havre.

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En RD Congo, la CPCCAF travaille avec la Fédération des entrepreneurs du Congo sur la mise en place d’un guichet unique pour les opérateurs économiques, afin de réduire le délai nécessaire à la création d’entreprise (149 jours actuellement). Au Burkina Faso, c’est la CCI de Toulouse qui a supervisé l’élaboration du premier véritable fichier national d’entreprises et d’informations économiques dans l’UEMOA. « Et aujourd’hui les autres pays me sollicitent », se félicite Roland Olivier Kyedrebeogo, directeur des services informatiques de la CCI du Burkina Faso.

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