Toyota, victime collatérale
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
À la suite de l’embuscade du 30 juin 2010 revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), à Tin Zawatine, près de la frontière malienne, qui a coûté la vie à onze gendarmes algériens, le ratissage de l’armée se poursuit dans cette partie du Sahara. Cette opération cause un désagrément inattendu aux populations de la région. Désormais, l’usage des 4×4 Toyata Station est interdit. Utilisées par les trafiquants et leurs protecteurs salafistes, ces voitures sont devenues suspectes et susceptibles d’être bombardées par les hélicoptères qui sillonnent le ciel de la région de Tin Zawatine. Au grand dam des commerçants du Grand Sud algérien, qui, eux aussi, affectionnent ce modèle Toyota.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Affaire Fly ZeJet au Cameroun : le fils du général Semengue se bat pour garder sa compagnie
- Au Cameroun, les grandes écoles abandonnent-elles l’équilibre régional ?
- Sénégal : entre Macky Sall et Amadou Ba, l’ancien parti présidentiel se déchire
- Cedeao : quand le député anti-impérialiste Guy Marius Sagna s’en prend aux chefs d’État