J.O. 2020 et Mondial 2022, au frais ?

Très désireux d’organiser un grand événement sportif, l’émirat a proposé de construire des stades couverts et climatisés pour accueillir les Jeux olympiques de 2020 et une prochaine Coupe du monde.

A Doha, promotion de la candidature du Qatar pour la Coupe du monde 2022. © Kamran Jebreil/AP Photo

A Doha, promotion de la candidature du Qatar pour la Coupe du monde 2022. © Kamran Jebreil/AP Photo

Publié le 7 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

L’émir du Qatar, Cheikh Hamad Ibn Khalifa Al Thani­, compte bien ajouter un grand événement sportif aux succès de sa politique d’ouverture internationale. Le petit émirat du Golfe est officiellement candidat à l’organisation de la Coupe du monde de football de 2022 et lorgne aussi sur les Jeux olympiques (J.O.) de 2020. Le Qatar a de sérieux atouts financiers : avec un PIB de 90 milliards de dollars (73 milliards d’euros) en 2009 (pour 840 000 habitants), il pourrait organiser un événement plus cher que l’édition précédente, comme le veut désormais la coutume (42 milliards de dollars pour les J.O. de Pékin, en 2008). Le Qatar veut aussi favoriser le rapprochement entre Orient et ­Occident.

La Fifa a soutenu le continent africain pour 2010, pourquoi ne choisirait-elle pas pour la première fois un pays arabe ? Idem pour le Comité international olympique (CIO) ? La candidature du Qatar à l’organisation des J.O. de 2016 avait été rejetée : les Jeux d’été ne pouvaient pas avoir lieu en octobre, comme l’avait proposé Doha pour éviter les écrasants 35 °C du mois d’août. L’émirat se propose donc de construire douze stades ouverts entièrement climatisés, dont la température ne dépasserait pas 27 °C. Pas sûr que cela suffise. À l’affiche du combat au sein des comités de sélection : gros sous versus grosse chaleur… La Fifa doit se décider la première, en décembre prochain. Le CIO tranchera en 2013.

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