Code, enjeux et polémique
Plus de 50 000 manifestants contre le nouveau code de la famille. Alors que le texte, initié par le chef de l’État, était adopté par l’Assemblée nationale en juillet 2009, des milliers de personnes se rassemblaient au stade du 26-Mars, à Bamako, à l’appel notamment du Haut Conseil islamique. Censé rééquilibrer les rapports hommes-femmes au sein de la société malienne, le projet était jugé trop progressiste. Devant l’ampleur de la protestation, ATT renvoyait le texte devant le Parlement pour une seconde lecture. Les députés ont maintenant la lourde tâche d’élaborer, en concertation avec les associations musulmanes, un texte plus consensuel. À deux ans des élections, le chef de l’État et sa majorité jouent gros, tiraillés entre le souhait de contenter les radicaux – dont certains envisagent de créer un parti islamiste – et l’obligation de ne pas donner l’impression de sacrifier les droits des femmes.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...