La photo peu mise en lumière

Publié le 1 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

Si la plupart des galeries, mêmes celles tournées vers les arts plastiques, ont des photographes dans leur escarcelle, les acheteurs de photographie restent encore assez rares. Tel est le constat de la commissaire d’exposition Marie Moignard. « On peut citer L’Atelier 21, qui montre le travail de Mohamed El Baz ou de Hassan Darsi, qui ne sont pas photographes mais utilisent l’image, précise-t-elle. La Galerie Shart, qui soutient le travail d’une photographe marocaine de talent, Lamia Naji. Même des galeries plus anciennes, comme la Matisse Art Gallery, à Marrakech et à Casablanca, ont des photographes de talent, tel Hassan Hajjaj, mais ce sont davantage des amateurs d’art étrangers qui s’y intéressent pour le moment. » Pourquoi ? « Parce que justement la peinture ou les médias plus traditionnels ont encore l’avantage sur le marché de l’art marocain et dans l’esprit des acheteurs, estime Marie Moignard. Les expositions, la reconnaissance et la vente des photographes se font davantage hors du Maroc. »

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