Les sondages se suivent… et se ressemblent

Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, le 22 janvier 2002. © AFP

Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, le 22 janvier 2002. © AFP

FRANCOIS-SOUDAN_2024

Publié le 2 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

Réalisé fin avril sous la direction de Brice Teinturier (qui vient de rejoindre les concurrents de l’Ifop), le sixième et dernier en date des sondages TNS-Sofres sur l’élection présidentielle ivoirienne commandé par le président Gbagbo – et dont J.A. s’est procuré copie – ressemble aux cinq précédents effectués depuis juin2009 : selon ses résultats, Laurent Gbagbo l’emporterait au second tour avec 60 % des voix face à Alassane Ouattara et 55 % face à Henri Konan Bédié. Une « tendance lourde » (dont la persistance est contestée par l’opposition, laquelle met en doute la validité de ce type de sondage), qui ne va pas sans certaines nuances. Ainsi, la cote de popularité de ces trois candidats ainsi que celle du Premier ministre Guillaume Soro chutent par rapport à l’enquête de février 2010 : en baisse de 10 points pour Bédié (48 %), de 5 points pour Gbagbo (64 %), de 5 points pour Ouattara (32 %) et de 4 points pour Soro (38 %). En revanche, Alassane Ouattara ferait désormais jeu égal au premier tour avec Henri Konan Bédié : 26 % chacun, contre 44 % pour Laurent Gbagbo, le résultat du second tour laissant entendre que le report des voix entre les deux chefs de file de l’opposition serait toujours aussi aléatoire. À noter enfin que, selon ce sondage, 80 % des Ivoiriens estiment que la situation générale de leur pays s’est dégradée au cours de ces dernières années et qu’ils sont désormais 23 % à ne pas avoir une vision optimiste de l’avenir (contre 12 % en février). Un « ivoiropessimisme » que la toute récente affaire Tagro risque sans doute de contribuer à faire progresser.

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