Alerte au portefeuille !

Pour les salariés expatriés, Tokyo est désormais la ville la plus chère au monde. Devant Oslo et Luanda.

Publié le 23 juin 2010 Lecture : 1 minute.

Le cabinet britannique ECA a publié le 14 juin son palmarès annuel des villes les plus chères au monde – pour les salariés expatriés. Distingué en 2009, Luanda, la capitale angolaise, est cette année devancé par Tokyo (« le yen s’est renforcé », explique Frédéric Franchi, responsable du développement chez ECA International) et même par Oslo (2e). Le top 10 est globalement dominé par les villes japonaises (Nagoya, Yokohama, Kobe) et suisses (Genève, Zurich). Paris ne figure qu’au 16e rang mondial, derrière Moscou, mais loin devant Londres, qui disparaît même du top 50, la livre sterling ayant mal résisté à la crise. Mais New York (48e) est à peine mieux classé.

Luanda reste néanmoins la ville la plus chère d’Afrique : « L’acheminement des biens y reste très difficile en raison de l’absence d’infrastructure appropriée après plusieurs années de conflit », explique Franchi.

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Quatre autres villes du continent se glissent parmi les vingt-cinq premières places : Libreville (13e), Abid­jan (17e), Abuja (18e) et Kinshasa (23e). Au Maghreb, la palme revient à Rabat (14e rang africain, 176e rang mondial). Suivent Casablanca (respectivement, 16e et 191e), Alger (17e, 192e) et Tunis (20e, 205e). En revanche, malgré le renchérissement du rand et le Mondial de football, les villes sud-africaines restent parmi les moins chères au monde.

Les critères retenus par ECA excluent loyers et frais de scolarisation, ceux-ci étant le plus souvent pris en charge par l’employeur du salarié.

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