Une révélation d’Abdellatif Laâbi
![Abdellatif Laâbi avec son épouse, Jocelyne, à l’hôpital de Salé, en 1977. © D.R.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/06/22/022062010163323000000maroc.jpg)
Abdellatif Laâbi avec son épouse, Jocelyne, à l’hôpital de Salé, en 1977. © D.R.
Invité de Mais encore, l’émission de 2M animée par notre collaborateur Hamid Barrada et qui sera diffusée en juillet, Abdellatif Laâbi a révélé que c’est M’hamed Boucetta qui avait « évadé » ses premiers textes écrits en prison. Fondateur, avec Abraham Serfaty, du groupe gauchiste Ila al-Amam, le Prix Goncourt 2009 de poésie avait été condamné en 1973 à dix ans de réclusion, qu’il purgeait à Kenitra. Me Boucetta, leader de l’Istiqlal, a été ministre de la Justice, puis des Affaires étrangères. Son geste de solidarité est d’autant plus remarquable que les gauchistes marocains avaient adopté à l’époque sur la question du Sahara une position qui leur avait valu la réprobation générale de la classe politique, à commencer par l’Istiqlal.
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