Un hôtel très particulier

Investissement rentable à long terme pour le Palais du bord de mer, dépense excessive pour ses détracteurs : l’hôtel particulier acquis à Paris par l’État gabonais est au centre d’une polémique.

L’hôtel particulier de Longueuil, dans le 2e arrondissement de Paris. © David Fritz/AFP

L’hôtel particulier de Longueuil, dans le 2e arrondissement de Paris. © David Fritz/AFP

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Publié le 8 juin 2010 Lecture : 1 minute.

L’acquisition, par l’État gabonais, du luxueux hôtel particulier de Longueuil, situé au 51, rue de l’Université, à Paris, fait l’objet de toutes les conjectures. Le prix de vente annoncé par la presse, 100 millions d’euros, très au-dessus de celui du marché, n’a pas manqué de surprendre les professionnels de l’immobilier parisien. Ledit hôtel, qui appartient à la famille Pozzo Di Borgo, selon une source gabonaise proche du dossier, aurait en réalité été acquis pour environ 70 millions d’euros, compte non tenu des multiples travaux envisagés, pour l’instant non chiffrés.

Au Palais du bord de mer, on justifie cette acquisition, outre par l’investissement immobilier qu’il représente, par la nécessité d’installer à Paris, premier partenaire du pays, nombre de services administratifs et diplomatiques, y compris ceux de la présidence, notamment pour centraliser toutes les activités du pays liées à l’Europe. Mais aussi par un souci d’économies sur le long terme, puisque tous les officiels du pays, qui se déplacent fréquemment dans la capitale française, y seront logés. Au grand dam des palaces parisiens…

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