Le retour du nucléaire et du charbon ?
La demande d’énergie en hausse, la production intérieure de gaz en baisse et les vieilles installations nucléaires ou au charbon délaissées pour être remplacées par des centrales au gaz (bon marché et rapides à mettre en place) avaient conduit l’Europe à mener une vaste politique de diversification de ses approvisionnements gaziers, notamment en multipliant les projets d’acheminement depuis l’Europe de l’Est et le Maghreb. Mais la crise financière et le marasme grec font douter Bruxelles sur l’opportunité d’investissements qui se comptent en dizaines de milliards d’euros. Ainsi, l’énergie nucléaire pourrait être relancée en Allemagne (et la durée de fonctionnement a été repoussée de dix ans en France), et le charbon redevient une option plébiscitée, notamment par les pays européens à forte croissance et disposant de réserves abondantes, comme la Pologne. Et le beau projet de voir la Méditerranée quadrillée de gazoducs pourrait rester dans les cartons. « Après cette crise financière, on navigue un peu à vue », reconnaît Umberto Quadrino, le directeur général d’Edison, un fournisseur de gaz et d’électricité basé à Milan.
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