Des saveurs de l’attiéké à celles du foutou banane
Deux spécialités se disputent le statut de plat national. Typique du sud du pays, l’attiéké, semoule de manioc précuite, en appelle au savoir-faire des femmes ébriées : éplucher le manioc, couper, laisser fermenter, essorer, presser, moudre, sécher, cuire, ensacher… Si aujourd’hui le procédé s’est industrialisé, sa confection continue de mobiliser des groupes de femmes pendant des heures. Servi en accompagnement de plats de viande ou de poisson, son succès a dépassé les frontières. Il est exporté sous forme de boule vers les pays de la sous-région et sous forme déshydratée vers l’Europe. Le foutou banane, base du plat traditionnel baoulé, consiste quant à lui en une préparation de bananes plantain (de préférence un mélange de bananes vertes et de bananes mûres) et de manioc cuits à la vapeur, puis pilés ou mixés, à laquelle on ajoute de la farine de manioc jusqu’à obtenir la consistance désirée pour former de grosses boules. Comme l’attiéké, il se sert seul avec une sauce ou en accompagnement d’un plat en sauce.
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