Les gros sous de la Fesci
Abidjan, la saga-cité
Souvent mise en cause pour son activisme politique violent, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) est aussi une vraie machine à sous, qui a « privatisé » à son profit les centaines d’hectares relevant des franchises universitaires. Non seulement ses dignitaires disposent, dans une sorte d’accord tacite avec le Centre régional des œuvres universitaires (Crou), d’un « quota » de chambres qu’ils mettent en location sans rien reverser à personne, mais en plus ils perçoivent des loyers qui représentent des centaines de millions de francs CFA par an. Cette « cagnotte » est sans doute un des enjeux des batailles sanglantes qui précèdent et suivent en général les congrès électifs de l’organisation étudiante. Ainsi, l’omniprésence de figures comme celle de Kouakou Brou, alias KB, pourtant inséré professionnellement au sein de la marine nationale, mais dont la réputation est de faire et de défaire les secrétaires généraux de la Fesci, peut s’expliquer par le fait qu’il possède une boîte de nuit très célèbre à la Cité rouge et prélève à titre personnel de nombreux loyers.
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