Bientôt, la double nationalité…

Yaoundé l’a assuré : l’article du code de nationalité du Cameroun empêchant l’acquisition de la double nationalité a été supprimé. Reste à voter le nouveau texte.

Le chef de l’Etat à l’Unesco, à Paris, en octobre 2007. © AFP

Le chef de l’Etat à l’Unesco, à Paris, en octobre 2007. © AFP

GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 27 mai 2010 Lecture : 1 minute.

Mise à jour le lundi 7 juin 2010 à 15h39 (Précisons)

Paul Biya l’avait promis à la communauté camerounaise de France, lors de sa dernière visite officielle à Paris, en juillet 2009 : un comité technique interministériel a été mis en place en vue de procéder à un toilettage du code de nationalité. Membre d’une délégation gouvernementale en tournée mondiale dans le but de discuter avec la « diaspora », Thomas Fozein Kwanke, chef de division des Camerounais de l’étranger au ministère des Relations extérieures, a confié, le 15 mai à Paris, que l’alinéa 1 de l’article 31 du code (« Ne sont plus considérés comme étant nationaux tous les Camerounais majeurs ayant acquis et conservant volontairement une nationalité étrangère ») avait été supprimé. Ne reste plus qu’à déposer le projet de loi à l’Assemblé nationale, à le voter, et à promulguer les décrets d’application. Tout ça avant la présidentielle, normalement prévue en 2011 ?

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PRÉCISION

Nous avons publié cet article sur la double nationalité au Cameroun qui reprenait les propos de Thomas Fozein Kwanke, chef de division des Camerounais de l’étranger au ministère des Relations extérieures, dans le n°2576 de Jeune Afrique, paru le 23 mai. Thomas Fozein Kwanke s’était exprimé lors d’une rencontre formelle avec des ressortissants camerounais le 15 mai à l’ambassade du Cameroun à Paris. Il annonçait la suppression prochaine de l’alinéa 1 de l’article 31 qui interdit la double nationalité. Par la suite, le haut fonctionnaire a été relevé de ses fonctions. En cause, la dernière phrase du texte qui indiquait qu’il « ne reste plus qu’à déposer le projet de loi à l’Assemblée nationale ». Nous tenons à préciser que cette phrase n’a pas été prononcée par M. Fozein Kwanke. Elle était la conclusion de notre journaliste. Il a estimé en effet qu’il était logique qu’une modification de la loi se fasse à l’Assemblée nationale.

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