Un divorce et cinq héritiers
Excédée par les innombrables aventures extraconjugales de son mari, un certain Silvio Berlusconi (qui ne manque jamais une occasion de se vanter publiquement de ses conquêtes), Veronica Lario s’était enfin résolue, il y a tout juste un an, à demander le divorce. Pour prix des humiliations subies, l’ancienne actrice réclamait une vertigineuse pension alimentaire : 3,6 millions d’euros par mois.
Mais l’homme le plus riche d’Italie – et, accessoirement, président du Conseil – a de la ressource. Flanqué d’une escouade d’avocats, il a fait valoir devant le juge sa situation de père de famille étranglé par les dépenses et les soucis d’un précédent divorce. Bingo ! Le montant de la pension n’excédera pas 300 000 euros par mois, plus l’usufruit à vie de Macherio, une somptueuse villa près de Milan où, en 2001, Veronica n’hésitait à poser façon Marie-Antoinette, avec enfants et chevrette, pour les besoins d’une campagne électorale de son mari.
Reste l’épineuse question des trois enfants du couple, lésés, selon leur mère, par rapport à leurs deux demi-frères, fruits d’un premier mariage du Cavaliere. Ces derniers occupent en effet des postes de tout premier plan dans l’empire paternel, dont la valeur est estimée à 10 milliards d’euros. Soutenus par leur père, ils n’ont aucune intention de partager le gâteau.
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