Malema en rééducation
Une tape sur les doigts. Pas plus. C’est, estime l’opposition, la punition bien légère qu’a reçue Julius Malema, après son audition le 12 mai devant le comité de discipline du Congrès national africain (ANC). Le turbulent président de la Ligue des jeunes du parti a en effet été sanctionné pour avoir manqué de respect au chef de l’État, mais aucune des autres charges n’a été retenue.
Qu’il ait chanté une chanson faisant l’apologie du meurtre (« Tuez les Boers », les fermiers afrikaners), qu’il ait traité un journaliste de la BBC de « bâtard » et qu’il l’ait expulsé d’une conférence de presse n’a pas été jugé suffisamment grave par le comité de discipline de l’ANC pour faire l’objet d’une procédure.
L’offense au chef, elle, méritait remontrances. Julius a donc dû faire des excuses publiques au président Jacob Zuma, qu’il avait eu l’outrecuidance de comparer à son prédécesseur. Il devra par ailleurs payer une amende de 10 000 rands (1 000 euros), suivre un stage de « contrôle de la colère », et vingt jours d’éducation politique. Une formation qui se fera sous la houlette de Tony Yengeni, cadre de l’ANC, condamné pour corruption en 2003.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Algérie : Lotfi Double Kanon provoque à nouveau les autorités avec son clip « Ammi...
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan