Bourse : Oryx Petroleum introduit à Toronto

La compagnie Addax et Oryx Group (AOG) a achevé l’introduction de sa division pétrolière, Oryx Petroleum, à la Bourse de Toronto le 15 mai.

16,7 millions d’actions Oryx Petroleum ont été émises à la bourse de Toronto. © Oryx Petroleum

16,7 millions d’actions Oryx Petroleum ont été émises à la bourse de Toronto. © Oryx Petroleum

Publié le 21 mai 2013 Lecture : 1 minute.

Le 15 mai, la compagnie Addax et Oryx Group (AOG) du milliardaire Jean-Claude Gandur a introduit Oryx Petroleum, son unité spécialisée dans l’exploration pétrolière en Afrique et au Moyen-Orient, à la Bourse de Toronto (TSE). Au total, 16,7 millions d’actions d’Oryx Petroleum ont été émises sur le TSE, au prix de 15 dollars canadiens par action (11,4 euros) pour un montant total de 250,5 millions de dollars canadiens (189,6 millions d’euros). AOG et ses filiales restent les actionnaires majoritaires d’Oryx Petroleum avec une participation de plus de 75% du capital-actions émis.

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Préparer le futur

À l’heure actuelle, AOG a des projets en Irak, au Nigeria, au Sénégal, en Guinée-Bissau et au Congo (Brazzaville). Oryx Petroleum détient des intérêts dans sept permis d’exploration et joue le rôle d’opérateur ou de partenaire technique dans quatre d’entre elles. Trois de ces licences se trouvent en Irak, au Kurdistan et dans la province de Wasit ; quatre autres se situent en Afrique de l’Ouest, au Nigeria, au Congo (Brazzaville) et dans un projet en eau peu profonde à la frontière du Sénégal et de la Guinée Bissau.

Jean-Claude Gandur, président fondateur d’AOG et président d’Oryx Petroleum, a déclaré qu’il était « très satisfait du succès de cette introduction en bourse, qui permet la poursuite des projets d’exploration et de production d’Oryx Petroleum en Afrique et au Moyen-Orient, » et que « la société a enregistré sa première découverte au Kurdistan irakien en avril, ce qui est de bon augure pour l’avenir ». Toutefois, estime Bloomberg, ce succès doit être relativisé. Selon l’agence de presse, Oryx Petroleum souhaitait en effet lever 350 millions de dollars canadiens, en vendant les titres entre 20 et 23 dollars par action. Elle aura finalement obtenu 30% de moins que prévu.

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