Le Japon s’engage à investir 2 milliards de dollars en Afrique

En conclusion du J-SUMIT, une conférence qui s’est tenue le week-end du 18 mai à Tokyo, le Japon s’est engagé à investir 2 milliards de dollars dans des projets miniers et énergétiques en Afrique.

Les entreprises japonaises tentent de séduire l’Afrique en se présentant comme des investisseurs de long terme. © Toru Hanal/Reuters

Les entreprises japonaises tentent de séduire l’Afrique en se présentant comme des investisseurs de long terme. © Toru Hanal/Reuters

Publié le 20 mai 2013 Lecture : 1 minute.

À l’issue du J-SUMIT, une conférence qui s’est tenue à Tokyo le week-endu du 18 mai, le Japon s’est engagé à investir 2 milliards de dollars dans des projets miniers et énergétiques en Afrique pour les cinq années à venir. Plus de 2000 personnes étaient réunies : parmi elles, les ministres des Ressources naturelles d’une quinzaine de pays africains, mais aussi des chercheurs japonais venus présenter les toutes dernières technologies permettant d’exploiter divers types de ressources.

0.2cm;Des enjeux multiples
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Le territoire japonais possède peu de ressources naturelles (énergétiques ou minières) facilement exploitables. Pour assurer son développement, le pays doit donc s’ouvrir vers l’extérieur et l’Afrique représente une source quasi-intarissable de ressources naturelles. Objectif du pays : offrir une alternative compétitive aux sociétés d’État chinoises qui ont aidé la Chine à devenir un investisseur redoutable en Afrique. « Cette conférence a mis en place les prémices dune construction pour encourager les investissements des entreprises japonaises et aider à impulser une croissance durable en Afrique », a notamment déclaré Toshimitsu Motegi, ministre japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie.

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Le financement fourni par le gouvernement japonais prendra plusieurs formes (prêts directs, souscription de dette et prise de participation) et concernera des projets dans le pétrole brut, le gaz naturel, le charbon et les minerais au cours des cinq prochaines années.

Un Japon attractif

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Cette conférence a eu pour objectif de démontrer l’intérêt d’une approche à long terme, censée être typique des sociétés japonaises. En effet, plusieurs pays africains commencent à se plaindre des investisseurs chinois et de leur politique « musclée ». John Bande, ministre des Ressources minières du Malawi, a ainsi montré de l’intérêt pour l’implantation de la société de négoce Marubeni ainsi que pour celle du constructeur automobile Toyota Motor. « Nous voulons encourager davantage d’investisseurs fidèles comme le Japon à se manifester », a-t-il conclu.

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