Les grandes manoeuvres

Publié le 9 mai 2010 Lecture : 1 minute.

Depuis le 3 mai, les armées de sept pays subsahariens (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal et Tchad) participent aux côtés de soldats européens à la sixième édition des exercices militaires dénommés FlintLock. Spécialisées dans la lutte antiterroriste dans le Sahel, les manœuvres FlintLock, dont la première édition a eu lieu en 2005, sont le fruit de l’initiative pan-Sahel, pilotée par le commandement de l’armée américaine en Afrique (Africom, basé à Stuttgart, en Allemagne). Ces exercices ont pour objectif, d’une part, de consolider la coordination des opérations entre les forces de défense des sept pays de la région et leurs partenaires européens et américains ; et, d’autre part, de renforcer leur capacité à faire face à la menace salafiste ainsi qu’au développement de la criminalité transfrontalière.

FlintLock 2010 mobilise plus de 1 200 soldats durant trois semaines. Les exercices militaires proprement dits auront lieu au Mali, au Sénégal et au Nigeria. Les opérations seront dirigées par un Centre de coordination multinational basé à Ouagadougou (Burkina). Outre la planification des exercices conjoints, le Centre abritera une formation académique prodiguée aux officiers africains en matière de commandement.

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La particularité des manœuvres de cette année réside dans le timing. Elles interviennent en effet une semaine après l’installation, le 21 avril, à Tamanrasset, d’un poste d’état-major conjoint entre les armées algérienne, malienne, mauritanienne et nigérienne, fruit d’un accord de coopération militaire né de la conférence régionale sur la sécurité au Sahel, qui s’est tenue le 16 mars à Alger. Le début de Flintlock 2010 et l’ombre américaine qui plane sur le Sahel ne semblent pas agacer du côté de Tamanrasset. « La situation est si complexe que tous les partenariats sont bons à prendre », analyse un membre de l’état-major algérien.

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