Du gouffre à la lumière
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Fin 2008, les Seychelles sont au bord de la faillite. La dette de l’archipel s’élève à 844 millions de dollars (160 % du PIB) et plus aucune banque ni aucun État n’est prêt à lui accorder des crédits. Alors que les deux principaux secteurs (pêche et tourisme) de l’économie vacillent, l’inflation explose (+ 60 %), et les étals des magasins se vident. Danny Faure élabore alors un plan de redressement avec le FMI. Au programme : réduction drastique des dépenses publiques, déréglementation de l’économie et révision du cours de la roupie seychelloise. Après trois trimestres délicats, l’inflation retrouve son niveau habituel (autour de 1 %), les taux d’intérêt, qui avaient grimpé jusqu’à 30 %, redeviennent acceptables (autour de 8 %) et, surtout, la dette a été allégée. Aujourd’hui, elle ne représente plus que 50 % du PIB.
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